poeme pastiche de stella de victor hugo

Catégories : JEUX érotiques, idées de punitions, défis, humour et divers
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il y a 13 ans

Je m'étais endormi la nuit près de la grève. Un bruit m'éveilla, je sortis de mon rêve, J'ouvris les yeux, je vis la FEMME un fouet à la main. Elle resplendissait habillé de cuir et de satin Dans son regard de fer, oublié la femme tremblante. Je compris que venait ma tourmente. Dans ces yeux je sus qu’elle avait mué. C'était un démon qui pensait, qui vivait Elle dressait son orgueilleuse poitrine, tétin tendu Sous la soie. Elle s’approcha de moi : dieu déchu. Il faisait nuit sombre, mon règne prenait fin, Mon désir se dressa, elle eut un sourire divin. Sans un mot elle se saisit de mon manche; Le roi était nu, mais la reine était blanche Des fers me furent tendu scellant mon appartenance, et c’est de cet esclavage que vint ma jouissance Comme une déesse venue d’un autre temps Mon désir, me privant de toute raison, allait vers elle, Pleurant tout bas, je la regardais me fouetter, Dans le miroir qui me renvoyait son image dorée. Un ineffable amour emplissait l'étendue. De la tête aux pieds je frissonnais éperdue. Les esclaves se parlaient dans leurs cages ; l’un d’eux Qui s'éveillait me dit -. C’est la déesse appelé de nos vœux. Et pendant qu'à longs plis la lumière prenait le voile, J'entendis la voix transformé de cette femme transperçant la toile elle me disait : - Je suis la maitresse qui vient d'abord. Je suis celle qu'on croit dans la tombe et qui sort. J'ai fessé mille rois, J'ai torturé mille reines; Je suis la fin de la vertu, et que le vice vienne, Comme une vague irrésistible, je m’en prends a tous les viés. Je suis ce que tu cachais au plus profond de ta nuit. Ô mes zélotes! Je suis le désir ardent. J'ai soumis des empereurs et j'ai soumis des présidents. Casanova même est amoureux de moi. J'arrive. Levez-vous, souffrance, tourment, foi ! Rêveurs, esprits, montez sur vos donjons, sentinelles ! Paupières, ouvrez-vous, allumez-vous, prunelles, Sang, émeus les pulsions, vie, éveille la nuit, Debout, vous qui tremblez ! - car celui qui me suit, Car celui qui m'envoie dans votre âme, C'est l'ange du désir, c'est le géant Fantasme !

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